A LA DECOUVERTE DU BOIS : INTRODUCTION

    Le bois a toujours occupé une place centrale dans la vie des sociétés humaines. Jadis utilisé pour construire des abris, allumer des feux, produire du charbon de bois pour les besoins domestiques ou industriels, il servait également – à travers ses écorces, ses racines, ses branches ou ses feuilles – à soigner, en médecine traditionnelle comme en médecine moderne.

    Aujourd’hui, malgré les avancées technologiques et l’émergence de nouveaux matériaux dans le domaine du génie civil, le bois reste un composant incontournable. Il intervient à différentes étapes de la construction, avec une polyvalence remarquable : implantation des ouvrages, réalisation des coffrages en béton armé, fabrication de contreplaqués pour faux plafonds, confection de charpentes, revêtements de sols, menuiserie intérieure (portes, fenêtres, meubles), voire construction complète d’habitations ou de structures partiellement immergées.

    Cependant, le marché offre une grande diversité d’essences de bois, notamment en Afrique, chacune présentant des caractéristiques physiques (masse volumique, stabilité, retrait), mécaniques (résistance à la compression, à la traction, à la flexion, module d’élasticité, dureté, etc.) et chimiques bien distinctes. Mal connaître ces propriétés peut conduire à des choix techniques inadaptés, engendrant des surcoûts ou des échecs dans la durabilité des ouvrages.

    C’est pourquoi cette étude vise à mieux faire connaître les essences de bois africain utilisées dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), en mettant en lumière leurs caractéristiques techniques et leur pertinence selon les usages envisagés. Mieux comprendre ces matériaux, c’est non seulement optimiser la qualité des constructions, mais aussi valoriser les ressources locales et promouvoir une construction plus durable.

 

Rédaction : Cédrick ADON

Publication : Cédrick ADON

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